Ce parisien est d’abord employé dans la brasserie familiale, il court en amateur sur son temps libre. En passant professionnel, il collectionne les succès entre 1908 et 1914. Rouleur et sprinter, il est médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 1908. Dans la foulée de sa deuxième victoire sur Paris-Roubaix, il remporte la Grande Boucle en 1910.
Dès la déclaration de la guerre, il est réformé pour cause de surdité à une oreille, ce qui ne l’empêche pas de s’engager au service automobile du 19e Escadron du Train. Sa passion pour l’aviation lui vaut de changer de cap pour devenir moniteur au Centre d’aviation militaire d’Avord. Sa persévérance paie et il devient lui-même pilote au sein de l’escadrille N504 basée à Bar-le-Duc pour finir dans la N90 de Toul sous les ordres du lieutenant WEISS.
Il meurt à l’hôpital de Troyes le 14 juillet 1917, son avion étant abattu par deux biplans allemands dans le ciel de Flirey (Meurthe-et-Moselle).
Didier GUILLER